Happy Gandhi

Happy Gandhi

vendredi 24 août 2012

Podenco Story

http://podenco-story.over-blog.com/

Et voilà, un petit lien pour un grand blog: celui de Katia et de sa jolie famille de podencos.
Un blog à la fois informatif, riche en photos et infos en tous genres, émaillé de jolis textes très réalistes et plutôt cash  mais surtout pleins d'humour (corosif parfois: coooool ;-) ) et empreints de l'affection et du respect qu'elle porte à ses chiens....à tous les chiens.
Un incontournable donc, à aller visiter d'urgence ;-)

Qui a dit "s'entendre comme chien et chat"??

Quelques nouvelles photos, prises ce matin, d'un Gandhi bien heureux, pris en flagrant délit de sieste commune avec Gavroche, le siamois et Yummy... Parce que quand il y a de la place pour deux ben....y'en a pour trois !! ;-)







jeudi 23 août 2012

Le Galgo, un chien sociable??





Gandhi l'est,lui, sociable!! et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il aime tout le monde: les chats, les chiens et les z'humains petits et grands!!
La preuve par six, en images ;-)






La famille de Gandhi

Voici un petit aperçu, par ordre "d'ancienneté" à la maison, de la famille de Gandhi.
Il y a donc Son altesse Sérénissime Hitchcock, l'oriental ébony de six ans, Yummy la jolie, micro chihuahua super têtue de deux ans et demi, Félicie la chipie, siamoise red tabby point de son état de deux ans et Juliette la coquette, gros bébé maine coon de sept mois et déjà cinq kilos. Tout le monde s'entend super bien et se mélange à loisir, partageant siestes confortables et délicieuses gamelles pour notre plus grand plaisir...  
Les deux minous de la première photo?? Gavroche et Geisha, les greffiers adorés de mon compagnon, les inséparables du quotidien, un vrai petit couple qui se chamaille souvent....mais qui s'adore, toujours!!!!!





Lévriers du Sud

Lévriers du Sud est une association qui oeuvre sans relâche pour la protection, la défense, le sauvetage,les soins et enfin l'adoption de galgos, podencos,bodeguerros et autres malheureuses victimes de cette Espagne tortionnaire avec ses animaux de compagnie.
Lévriers du Sud travaille avec l'aide de refuges et de bénévoles espagnols sincèrement investis dans leurs actions de sauvetage et de protection.
N'hésitez pas à rendre une petite visite au site très régulièrement mis à jour pour en savoir plus sur la condition des chiens là bas, sur les actions de sauvetage régulièrement menées en Espagne, sur les chiens à adopter, et pourquoi pas, à venir nous rejoindre en tant qu'adoptant ou famille d'accueil....
http://www.levriers-du-sud.org/site

Gandhi éducateur canin.

Voici une petite vidéo de Gandhi, en compagnie de Dita, petite croisée bodeguerra, qui est arrivée en accueil à la maison le 7 Juillet 2012 et qui a rejoint sa famille adoptive le 31 Juillet 2012. Cette petite puce pleine de vie et de malice est déjà une "survivante" puisqu'elle s'est sortie, en Espagne, d'une grave parvovirose après avoir été sauvée, in-extremis de l'euthanasie, avec sa maman, toujours en Espagne malheureusement.
Elle a été chaleureusement accueillie par tout le monde à la maison, y compris par Gandhi, qui s'est comporté avec elle comme une vraie "maman chien", grâce à des jeux éducatifs tout en douceur. Ils ont également partagé, cela va sans dire, gamelles et panières ;)
Je dois bien avouer que Gandhi m'a rééllement et très agréablement surprise tant il a fait preuve de patience et de délicatesse avec sa copine d'infortune, comme si, lui aussi, à sa manière, s'impliquait dans ce sauvetage et dans cette "réinsertion sociale"....

mercredi 22 août 2012

Notre histoire et notre rencontre.

J'ai rencontré pour la première fois des galgos et podencos venus d'Espagne il y a une dizaine d'années environ. J'avais à l'époque, des amis qui étaient éducateurs canins, éleveurs et qui tenaient une pension qu'ils mettaient quelques jours à disposition d'une association qui s'occupait de remonter des lévriers espagnols, le temps que les chiens se posent un peu et bénéficient d'une visite vétérinaire avant de rejoindre leurs familles. J'avais alors été profondément touchée par tous ces regards tantôt désespérés, tantôt terrorisés, mais toujours remplis d'une émotion et d'une intensité presque humaine. Cette expression là qui semble vous dire: "j'ai vraiment souffert tu sais, aime moi s'il te plaît, c'est tout ce que je vais te demander.....". Je leur faisais, à l'époque, faire de petites promenades toujours en laisse et je leur prodiguais caresses et câlins, et déjà, de premiers liens très forts se nouaient.
Et puis les années ont passé, sans que je ne puisse oublier ces lévriers et tout ce qu'ils m'avaient déjà appris sur eux, sur leur terrible histoire. 
Le temps est passé, mon mode de vie a changé (j'ai quitté la campagne pour retourner en ville), mon activité professionnelle aussi (d'éleveur canin, je suis devenue éducateur sportif), j'ai eu mon petit garçon et mes chiens et mes chats sont partis, les uns après les autres, générant toujours ce sentiment de tristesse infinie, chacun laissant un vide impossible à combler.Et bien que fermement décidé à quitter le monde de la cynophilie française dans le sens le plus large du terme, l'ancienne éleveuse-amatrice que je suis ne peut s'empêcher de toujours faire de nouvelles recherches sur nos amis les canidés, sans cesse à la recherche de nouvelles infos via divers sites internet et autres revues spécialisées, sur le comportement, le métabolisme, l'histoire et les spécificités de toutes ces races que nous offre le monde canin. Et c'est comme cela que je suis retombée sur divers sites de nombreuses associations françaises traitant de l'énorme problème des conditions de vie, de détention et de mort (surtout!!!!!!) des chiens espagnols. Tous ces regards et les souvenirs que j'avais eu au contact de ces lévriers me sont alors revenus et il m'est apparu comme une évidence que je ne resterai pas inactive face à cette atroce injustice. J'ai donc commencé à diffuser les informations que j'avais en ma possession, comme je le pouvais,oralement et via facebook, auprès de mes amis et de mes connaissances internet plus éloignés. Puis, j'ai contacté par téléphone, une déléguée régionale de l'association Lévriers Du Sud, Christine, pour en savoir plus sur la réalité des chiens là bas, mais aussi pour me présenter et discuter de mes conditions de vie, pour prendre son avis sur une éventuelle compatibilité entre mon foyer et l'accueil d'un lévrier espagnol. Nous avons longuement parlé, elle m'a bien renseignée et ma décision était prise: j'allais accueillir un chien de là bas pour lui offrir sa chance de VIVRE enfin... Un mâle, une femelle, un grand, un petit, un malade, un moche, un maigre,un cabossé, un corniaud....peu m'importait, il fallait juste qu'il soit ok chats et pas trop traumatisé car je vis en pleine ville et le quotidien n'est pas toujours très calme quand on a une petite terreur de trois ans à surveiller comme le lait sur le feu ;-). 
En parcourant le site, j'ai tout de suite craqué sur la fiche de Rober, ce grand mâle bringé, qui attendait en refuge depuis un an déjà. Rober était un invisible car il était né mâle et avait beaucoup grandi....Ce qui m'a beaucoup marqué sur les photos, c'est son regard, empreint d'une infinie tristesse et plein de cette douceur propre aux regards des lévriers. Son corps maigrissime, son sauvetage in-extremis du gazage de la perrera de Linarès (il avait été trouvé, errant, livré à lui même,dénutri et malade,et avait été conduit en perrera) son érlichiose dont il était sorti grâce au traitement en parti financé par les parrainages français et puis ce que les bénévoles français et espagnols disaient de lui: c'était un grand tendre, tout en délicatesse et en câlins, pas traumatisé par les stigmates de son passé....... il n'en fallut pas plus à mon petit coeur pour qu'il ne chavire brutalement et.......totalement!!!!!!  J'ai donc parlé de mes intentions à tout le monde, y compris à Yummy, la chihuahua, qui était, elle, évidemment ok pour accueillir un copain, avis partagé après un conciliabule auprès des greffiers bien sûr ;-). Quelques discussions plus tard avec la présidente de Lévriers Du Sud, mon formulaire de demande d'adoption téléchargé, rempli et posté depuis mon lieu de travail (oooop's, pas très professionnel  tout ça!!!!), la confirmation de Maryline qui m'apprend que l'asso est ok pour me confier Rober, la joie qui éclate et l'attente..........interminable. En effet, l'arrivée de Rober et de ses compagnons de galère a été repoussée à maintes reprises à cause de l'impossibilité des transporteurs de voyager: les conditions climatiques étant trop rudes à cette période là de l'hiver et la neige empêchant toute circulation.... 
Et c'est durant cette attente que Rober et devenu Gandhi. Il lui fallait un nom qui lui rende tout ce dont il avait été privé en Espagne et c'est la sagesse qui ressortait de ses photos qui m'a inspiré son nom. Il fallait un grand nom à ce grand chien... Je lui ai également aménagé un intérieur douillet, avec une panière confortable, deux grandes gamelles et leurs réhausseurs histoire qu'il n'ait pas à se courber pour manger et pour boire, un sac de croquettes de très bonne qualité pour qu'il commence à combler les carences qu'il avait eu durant toutes ces années, et, l'essentiel: un collier, un harnais, deux laisses et deux médailles: il serait enfin, et jusqu'à la fin de sa vie, sous la protection physique et morale de quelqu'un qui lui rendrait sa place et sa condition de "chien de famille".Et c'est durant ces semaines, passées à l'attendre et à penser bien souvent à lui, que Gandhi et devenu, sans vraiment le savoir MON chien. Même si je crois qu'au fond de lui, une petite partie de son âme avait peut-être perçu tous les messages psychiques ou télépathiques que je lui envoyais alors un peu tous les jours. Du genre "patiente encore un peu mon toutou, bientôt tu embarqueras pour ta nouvelle vie....". Pour preuve, l'attitude tout de suite amicale qu'il a eu à notre égard, quand il nous a vu la première fois, mon compagnon et moi même, comme s'il nous avait reconnus....
Allez, je me prends à rêver, sans doutes, avec mes histoires de télépathie et de reconnaissance à distance ;-). Ce que je sais en revanche, c'est que ce 21 février 2012 allait marquer le début d'une belle histoire de complicité et de confiance réciproque que je vous raconterai plus tard....  










Gandhi ou la présentation d'une grande famille...


Gandhi, c'est lui, mon grand galgo. Grand par la taille certes (la bête toise à 69 centimètres au garrot tout de même), mais grand surtout par la place qu'il a pris dans ma vie..... Ou devrais-je dire dans "nos" vies!! Et oui, il y a en effet quatre "deux pattes" et six "quatre pattes" qui, aujourd'hui, gravitent à temps complet autour de Gandhi. Toutes ces pattes me direz vous!!!! Une petite présentation s'impose de cette grande famille donc.
Pour les "deux pattes", charité bien ordonnée commençant par soi même, il y a moi, la "môman" de Gandhi, sa maîtresse toute dévouée et admirative, qui n'a de cesse de lui chuchoter à l'oreille (le ridicule ne tue pas mais tout de même!!) que c'est lui, le plus beau et le plus gentil de tous les Galgos de la Terre.
Je suis accompagnée de Laurent, mon chéri, qui partage une vraie affection avec Gandhi qui se manifeste chez ce dernier par des accueils toujours plus chaleureux du "patron". Et quand Laurent arrive le soir, alors qu'il n'est pas encore descendu de sa voiture, Gandhi se précipite, se dresse et pose ses deux pattes sur la portière côté conducteur, genre "tu m'as vu! hé!hé! je suis là! t'es sur hein! tu m'as bien vu! je t'attendais moi!!". Heureusement l'Homme n'est pas matérialiste et ne s'effraie pas à l'idée que les expressions d'affection débordante du toutou ne rayent sa voiture!!
Il y a aussi le petit d'homme, mon fils de trois ans, entre gros câlins et petites bêtises en tous genres. La première fois qu'il a vu Gandhi en revenant de chez la nounou, il s'est écrié: "maman!! regarde!! c'est un sseval!!!". Et oui! mon fils sossote ........et a confondu son premier galgo avec un cheval :-D. Gandhi lui a, depuis, largement pardonné cette bévue puisque lorsque mon fils est au coin, il s'allonge à côté de lui le temps de la punition, par solidarité, comme pour lui dire "t'inquiètes, ça va leur passer... Et puis je suis là moi....".
Pour en finir avec la présentation des "deux pattes", il y a Olivier, le frère de la "môman" de Gandhi et accessoirement son co-locataire,qui partage donc le même toit, le "tonton câlins", celui qui cajole et qui papouille, celui qu'on accueille comme un demi dieu à chaque fois qu'on le voit rentrer du boulot (soit prèsqu'une fois par jour!).
Chez les "quatre pattes", il y a Yummy, la chihuahua super chouette de deux ans, qui affiche 1,4 kilos au compteur et dont l'activité préférée est de s'endormir sur la tête de Gandhi, le derrière confortablement installé sur ses machoires!!
Et, côté greffiers, il y a Hitchcock, l'oriental ebony de six ans, le chat le plus coooooooool' de la planète, le doyen tout en rrrronrrrrrons et en carrrrrresses, Félicie, la siamoise red tabby point de deux ans, ma teigneuse, peste et territoriale à souhait à l'affection débordante, et Juliette, la maine coon de sept mois, ce gros bébé démesuré toute en facéties, en jeux et en câlins. Gavroche et Geisha, le siamois blue point et l'orientale tortie sont les deux fidèles compagnons de mon homme qui occupent son appartement et sa vie depuis plusieurs mois déjà....
Pourquoi vous parler de tout ça? Pour vous montrer à quel point Gandhi est un chien ordinaire et complètement intégré dans sa nouvelle vie. Et pourquoi vous parler de l'ordinaire de mon chien?? Parce que Gandhi est un chien extraordinairement ordinaire!! et oui, Gandhi n'est pas un chien "bien né" chez des propriétaires amoureux des lévriers, aimants et équilibrants pour un bébé galgo. Gandhi n'a pas connu le réconfort et la douceur d'une mère sereine et d'une fratrie innocente. Gandhi n'a pas été aimé et respecté à sa juste valeur. Gandhi n'a pas été nourri, protégé et soigné lorsqu'il l'aurait fallu. Gandhi n'a connu que maltraitance, famine, violence et souffrance durant ces quatre longues années de galère en Espagne, terre de torture pour un nombre incalculable de malchanceux nés là bas. Et pourtant, c'est bien mon Gandhi et tout son lot d'anciens malheurs qui nous fait la fête quand nous rentrons des courses au supermarché, qui nous accompagne partout tant il est facile à vivre, qui remue la queue quand il comprend que l'on part en promenade, qui réconforte son petit pote de trois ans quand il est au coin et qui partage sa barf avec les chats. Comme s'il avait toujours fait partie de la famille, comme si rien ne s'était jamais passé en Espagne. Et pourtant..... je vous raconterai tout. Enfin, tout ce que je sais de lui avant qu'il n'arrive en France, ce 19 février 2012...... Mais je vous ferai surtout partager tout le bonheur qu'il nous offre, toute cette complicité que nous partageons avec lui et toutes ces raisons qui me font penser que c'est bien lui, notre ange gardien....
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